C’est un projet initié en 2004 par les élus, qui a vu le jour grâce à une collaboration entre la Communauté Urbaine et l’Etat. Celui-ci a en effet permis le transfert de cet espace appartenant à la Marine Nationale, dans le cadre des évolutions de la Défense. Ainsi, près de 80 % du port du château, situé à l’entrée de la Penfeld, appartiennent désormais à la ville de Brest. Ce legs représente une grande opportunité économique et touristique pour Brest qui pourra mieux développer sa filière nautique et devient ainsi la plus grande ville d’accueil de bateaux dans la région.
La création d’un nouveau bassin vient répondre à une forte demande des plaisanciers. Le port de plaisance de 1 500 places du Moulin Blanc étant complètement saturé, la liste d’attente était longue pour bénéficier d’une place de ponton. Le port du château propose donc 750 nouveaux emplacements, dont 150 sont réservés à la flottille du Club de la Marine.
Les objectifs de cette construction sont multiples. Outre le fait de désengorger le Moulin Blanc, Brest souhaite accueillir plus de navigateurs en escale, qui s’arrêtaient davantage à Camaret ou à Crozon, ainsi que les grandes unités comme les vieux gréements ou les petits paquebots. De plus, le nouveau port doit permettre l’organisation de courses au large et devenir une base permanente pour les évènements maritimes. Enfin, ce cadre neuf au bord de l’eau devrait très vite devenir une animation urbaine et touristique. Avec l’installation probable de restaurants et d’un hôtel, le port du château deviendra rapidement un espace convivial pour les plaisanciers et les promeneurs.
Tout le monde y gagne donc : la Ville qui bénéficiera des retombées économiques de cette nouvelle attraction ; les brestois qui héritent d’un espace de détente et de promenade tourné vers la mer, et un site d’accueil de compétitions nautiques ; et les propriétaires de bateaux, évidement, qui peuvent désormais accoster plus facilement en pays d’Iroise, ou bien s’y installer.