Accueil > Actualités > Annulation du P.L.U. : retour à la normale dès décembre

Annulation du P.L.U. : retour à la normale dès décembre

Que n’a-t-on pas dit et écrit sur l’annulation du Plan Local d’Urbanisme ? L’opposition a crié à la catastrophe, la droite brestoise a voulu faire croire que ce serait un désastre pour la vie économique et la dynamique installée sur Brest, et des associations, déboutées de leurs requêtes, ont pourtant crié victoire.

 

Depuis le début, nous avons souhaité traiter cette affaire avec lucidité et sérénité. Rien ne sert de se précipiter tant que l’on ne connaît pas les conséquences exactes de la décision du tribunal administratif de Rennes.

Car, certes, ce dernier a bel et bien annulé notre P.L.U. Dans l’ensemble, celui-ci n’est pas contesté sur le fond. Le travail de concertation et les orientations principales ont été validés par la juridiction administrative, à l’exception du classement de deux parcelles, pour lesquelles BMO suivra les prescriptions du juge administratif à la lettre.

Mais c’est bien sur la forme que le P.L.U. a été annulé, simplement parce que, après 5 ans de concertation et d’un énorme travail de fond des élus et des habitants, la délibération finale n’était pas assez complète. Cette décision aurait pu amener à une sérieuse disproportion entre ce qui était reproché à la Communauté Urbaine et les conséquences de cette annulation. Le juge n’a toutefois pas souhaité aggraver cette disproportion.

Dans sa décision, le tribunal indique donc la marche à suivre : plutôt que de recommencer la procédure d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme dans son intégralité, il suffira à notre collectivité de revoter la délibération finale. Autrement dit, notre P.L.U. ne sera, dans les faits, annulé que jusqu’au conseil communautaire de décembre, ou une nouvelle délibération viendra remplacer la précédente.

On est donc bien loin de la catastrophe que prophétisait la droite brestoise. Celle-ci devrait se souvenir que, dans la mise en œuvre des politiques publiques, il faut savoir garder son sang froid - mais cette qualité lui fait cruellement défaut.

En l’occurrence, l’essentiel des projets de notre agglomération n’est tout simplement pas concerné par cette annulation, et, pour les autres, tout rentrera dans l’ordre dès le début de l’année prochaine. Rien qui ne puisse, en tout état de cause, casser la dynamique de développement de notre territoire, ni entraver la construction et la densification, le renouvellement urbain, ni le développement économique.