Accueil > Actualités > Trois écoles maternelles regroupées à la rentrée

Trois écoles maternelles regroupées à la rentrée

Depuis 2000, la ville de Brest a perdu 2810 élèves de primaire. Ils sont aujourd’hui 8290. Pour accueillir ces enfants, la ville dispose de 73 écoles publiques et 757 salles de classes pour 349 enseignants. Pour que le réseau scolaire reste cohérent et réponde aux besoins des familles il est nécessaire de l’adapter.

Depuis 2000, la ville de Brest a perdu 2810 élèves de primaire. Ils sont aujourd’hui 8290. Pour accueillir ces enfants, la ville dispose de 73 écoles publiques et 757 salles de classes pour 349 enseignants.
Pour que le réseau scolaire reste cohérent et réponde aux besoins des familles il est nécessaire de l’adapter. En effet, plus les écoles sont petites, plus les coûts de fonctionnement, chauffage, électricité, personnel municipal, ainsi que les coûts d’entretien, sont importants. Par ailleurs, nous sommes convaincus qu’il vaut mieux mettre plus de moyens à disposition d’un plus grand nombre d’élèves que d’éparpiller les budgets de la collectivité sur des établissements accueillant très peu d’enfants.



Compte tenu de tous ces éléments, trois écoles surdimensionnées ou nécessitant des travaux lourds pour un petit nombre d’élèves vont être regroupées avec d’autres établissements de proximité. Il s’agit des classes de maternelle des écoles Porquet (2 classes), Levot (2 classes) et du Valy Hir (3 classes), dont les enfants vont poursuivre leur scolarité dans un autre établissement voisin à la rentrée 2010.
Les 115 élèves concernés pourront être accueillis dans des classes ouvertes dans d’autres établissements situés dans leur quartier, à moins de 700 m de leur école d’origine.

Afin d’accompagner au mieux ce changement, Marc Sawicki, adjoint à l’éducation, a rencontré les directeurs et représentants des parents aux trois conseils d’école de Levot, Porquet et Valy-Hir. Il a rencontré également les parents siégeant dans tous les conseils d’écoles de la ville. Un courrier détaillant les possibilités de scolarisation à été adressé à tous les parents concernés par ces changements.
En accompagnant les familles et les enfants concernés dans ce changement, la ville fait le choix d’adapter le réseau scolaire aux évolutions de notre ville, tout en renforçant la qualité de l’accueil des enfants et les moyens pédagogiques, dans le cadre d’une politique éducative ambitieuse.

Ces regroupements dans des écoles de proximité permettront de renforcer les moyens financiers sur l’offre pédagogique (bibliothèque, matériel informatique...) et sur le périscolaire (restaurants scolaires...)

Par ailleurs, les bâtiments rendus disponibles pourront trouver de nouvelles vocations, accueillir de nouvelles activités ou services au cœur des quartiers.

Brest bénéficie d’un réseau d’écoles de proximité de qualité, avec en moyenne dix écoles par quartier. Le regroupement de trois écoles n’empêchera pas notre ville de bénéficier d’une très bonne couverture en écoles, au cœur des quartiers.
Ce réseau est entretenu et développé par la ville : entre 2001 et 2007, 30 millions d’euros ont été investis pour ces établissements. Et ces efforts se poursuivent : après la rénovation de l’école Kérinou, c’est le Groupe Scolaire du Pilier Rouge qui est en cours de reconstruction. Les restaurants scolaires des écoles Dupouy et Jacquard seront rénovés et réaménagés d’ici 2 ans. La réflexion sur l’adaptation du réseau scolaire brestois devra se poursuivre pour que celui-ci reste en permanence le plus en cohérence avec les besoins des habitants dans chacun des 7 quartiers de la ville.

Au-delà des infrastructures, les écoles disposent toutes, désormais, d’une bibliothèque - centre documentaire, ainsi que d’ordinateurs connectés à Internet et d’équipements multimédias. Ces investissements matériels sont complétés par une très forte implication des services et des élus de la ville dans la politique éducative. Ainsi, le Projet Educatif Local réuni l’ensemble des acteurs de l’éducation pour coordonner les efforts de chacun avec deux objectifs : la construction de la personnalité des enfants et l’apprentissage de leur autonomie, que ce soit à l’école ou dans les activités périscolaires.

 

Il faut, sur ces questions, éviter les dérapages démagogiques et les accusations faciles. Il est certes facile de jouer sur la corde sensible et de remettre en cause notre politique éducative. Regrouper des écoles aujourd’hui devenues surdimensionnées ou nécessitant des travaux importants de rénovation permet de renforcer les moyens mis à disposition des élèves et de mieux répondre à leurs besoins. Le service public de l’éducation ne peut que s’en trouver renforcé.