Les rives de la Penfeld, rivière qui sépare la ville de Brest en deux parties distinctes, sont le siège historique de la Marine et de l’Arsenal. C’est en effet en ces lieux que, depuis plusieurs siècles, ont été élaborés et fabriqués bon nombre de navires militaires.
En raison de la restructuration des armées et du redéploiement de l’outil industriel, une partie de ces vastes espaces militarisés, d’une superficie totale de 140 hectares, a été progressivement confiée à la collectivité.
En plein cœur de la cité, ces zones constituent non seulement un enjeu majeur de développement pour la ville et son agglomération, mais aussi une opération urbanistique exceptionnelle et de dimension nationale. Rares sont les villes à pouvoir disposer ainsi, en plein coeur d’agglomération, d’espace si vastes à réinventer.
Ce large périmètre est en fait composé de trois territoires distincts, trois sites opérationnels à vocation très différente :
• Le port du château : Situé à l’embouchure de la Penfeld, ce projet, dont les travaux s’achèveront dans les mois qui viennent, va aboutir à la création en centre ville d’un nouveau port de plaisance et d’escale.
• Le plateau des Capucins : c’est un espace de 12 hectares, entre le pont de l’Harteloire et les bassins 2 et 3 de l’arsenal, au pied de Recouvrance. Un projet de réaménagement, proposer par l’architecte Bruno Fortier, a été adopté. Il mèle construction de logements et de zones d’activités, construction nouvelles et préservation du patrimoine emblématique de cette zone. C’est une véritable zone métropolitaine qui verra le jour d’ici à dix ans, sur le tracé du tramway.
• Enfin, à plus long terme, le site du Salou en fond de Penfeld à une vocation plus industrielle, avec la création à l’étude d’une zone économique à dominante maritime sur un espace partagé.
