Dernière attaque, récurrente elle aussi : le maire de Brest ne pèserait pas assez dans les dossiers. Les élus UMP ne cessent de regretter qu’il ne soit pas député, ou bien – c’est un comble – membre du Bureau National du Parti Socialiste.
C’est une bien étrange conception de la politique que de prétendre que pour être efficace, un maire doit forcément avoir plusieurs mandats, ou partager son temps entre Paris et sa ville… Il est plus d’un candidat de droite qui ont fait toute leur campagne en proclamant le contraire il y a à peine un an…
En revanche, l’opposition se garde bien de mentionner le rôle que jouent les deux députés UMP de BMO. Pourquoi n’ont-ils rien fait pour les dossiers brestois ? Est-ce que l’intérêt de leurs électeurs et de l’agglomération ne les intéresse que lorsqu’ils en sont maires ? Pourquoi ces deux parlementaires n’ont aucune influence sur l’avenir de l’arsenal, sur les choix en matière de défense et d’aménagement du territoire ?
« Faute de réseaux, les dossiers échappent à Brest », conclue Laurent Prunier. L’actualité vient démontrer le contraire. L’Etat vient de s’engager pour la dépollution du Plateau des Capucins. 26 millions d’Euros devraient être versés par l’Etat pour financer le chantier du Tramway. Le projet de ligne à grande vitesse mettant Brest à trois heures de Paris avance, et son financement est bouclé. Aujourd’hui même, la presse annonce, mettant justement en avant les relations entre la mairie et la région, le développement d’une nouvelle zone du Port de Commerce. Le Conseil Régional investira pas moins de 60 millions d’euros pour développer une zone de 40 hectares. Comment peut-on croire que les dossiers n’avancent pas, et que le développement de l’agglomération est en panne ?