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Les Etats généraux de la bioéthique

Quelles sont les limites que nous voulons mettre au progrès médical ? C’est une des questions auxquelles les Brestois étaient invités à répondre, hier soir.
Dans le cadre de la révision quinquennale de la loi sur la bioéthique, la mairie était le cadre d’un débat des Etats Généraux de la bioéthique.

Quelles sont les limites que nous voulons mettre au progrès médical ? C’est une des questions auxquelles les Brestois étaient invités à répondre, hier soir.
Dans le cadre de la révision quinquennale de la loi sur la bioéthique, la mairie était le cadre d’un débat des Etats Généraux de la bioéthique.

Trois sujets étaient particulièrement mis à l’honneur : le diagnostique prénatal et le diagnostique préimplantatoire ; la gestation pour autrui ; le don d’organe.

Pour chacun de ces thèmes, des avancées techniques, de nouveaux champs de la connaissance qui ouvrent et qui laissent entrevoir de nouvelles possibilités.
Et en même temps des questions d’éthiques qui se posent, sur les choix de société que nous voulons faire, sur ce que nous sommes prêts à accepter, sur ce que nous considérons comme acceptable, comme souhaitable, ou comme indigne.

Ce qui est sûr, c’est que, sur ces sujets, l’opinion évolue, sans doute autant que le champ de la connaissance. Ce qui était inconcevable il y a quelques années est aujourd’hui toléré ou réclamé. Dans l’autre sens, certains actes, qui semblent globalement accepté, posent des questions et des risques que l’ont a tendance à négliger (marchandisation du corps de la femme, pour la gestation pour autrui...).

Comme l’a rappelé Patricia Adam, ce débat ne se résume pas, loin s’en faut, à un clivage politique, à des idées préconçues. Chaque cas, chaque témoignage nous interpelle au plus profond de nous même, doit nous amener à réfléchir et à prendre du recul. Et, en temps que citoyens, nous avons tous la possibilité de
dire, en conscience, qu’est-ce qu’il nous semble éthique, qu’est-ce qui nous semble souhaitable, et quelles limites nous pensons que la loi doit poser.

Pas de précipitation, donc. Nous devons prendre le temps d’un vrai débat de société. Prendre le temps d’arriver à un consensus, à une construction collective qui nous semble, à tous, être le meilleur choix.

Les Etats généraux se poursuivent donc. N’hésitez pas à aller donner votre avis, et participer et à contribuer sur le site Internet dédié : http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr/

Franck
Respriget