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Port de Commerce : "Pas de quartier" dans le Télégramme...

Le "car-podium" du Télégramme reprend sa tournée. Et, comme à son habitude, il nous livre une vision pessimiste d’une ville qui ne bougerait pas, serait perpétuellement vide ou en travaux. Un portrait sans nuances, bien éloigné de la ville que l’on connait...

On l’avait oubliée. A tort ! La voilà de retour avec ses analyses tout en finesse. Aujourd’hui 14 septembre, gros plan sur le port de commerce, qui a de la chance à côté d’autres quartiers. Ainsi, on cite : "les travaux qui vident le centre-ville de ses chalands, préférant l’ambiance du port (...) à celle des rues éventrées et des stationnements problématiques...".

Au fil de ses déplacements, le "car-podium" nous a habitués à ses descriptions apocalyptiques de la Ville de Brest au point où on se demande comment des personnes sensées peuvent vivre encore dans un tel bazar. Brest, c’est Beyrouth et sa correspondante n’est pas de quartier mais une vraie correspondante de guerre, habituée à sauter de tranchée en tranchée... Heureusement pour elle qu’il y a, à côté de Brest, d’autres communes plus petites où règne la douceur de vivre !

On ne résiste pas à vous livrer deux morceaux choisis :

- M.Salaun : "A Brest, on fait quoi ? A part Océanopolis, je ne sais pas trop quoi répondre" ;

- Geneviève Henry, élue d’opposition : "Au port, la CCI a tout bouclé, on ne voit plus de pêcheurs à la ligne".

Comme quoi, on peut être correspondante de guerre et tout ignorer du 11 septembre 2001...

C’est où le prochain théâtre d’opération ?

A Recouvrance, au centre-ville, à Saint-Marc ou à Ponta, où là les immeubles sont par terre ! C’est Beyrouth, on vous dit !