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Sationnement payant : halte aux idées reçues !

Le stationnement payant refait parler de lui, et les idées reçues ont la vie dure. En réduisant le nombre de places soumises au parcmètre, le risque est d’asphyxier le centre ville, qui deviendrait inaccessible faute de places disponbiles.

Le Télégramme (28/09/09) se fait l’écho, encore une fois, de mécontentements concernant le stationnement payant, et en particulier de la part des commerçants. Etrange paradoxe que d’accuser les parcmètres de tuer le petit commerce. Au-delà des idées reçues, il faut étudier les faits !

Et les faits sont là : pour que le centre ville reste vivant et dynamique, il faut 4000 places payantes ! Augmenter de façon démagogique les zones gratuites, ou étendre les zones vertes, c’est favoriser les voitures qui ne bougent pas, qui restent garées à la journée, voire à la semaine, empêchant par la même les clients de se rendre dans les commerces de proximité.

Il n’y aurait rien de pire pour le petit commerce que de se livrer aux sirènes du tout gratuit. Que les travaux aient un impact sur la fréquentation, c’est indéniable, et c’est justement pour cela qu’une commission d’indemnisation a été mise en place par Brest métropole Océane.

Notre soutien au commerce de centre ville est entier. La foire Saint Michel ou la stricte limitation de l’ouverture des grands magasins le dimanche en sont autant de signes. Et les responsables politiques soutenant l’ouverture dominicale, qui tuera le petit commerce, sont bien mal placés pour se prétendre les défenseurs des petits magasins du centre ville.