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Chantier du tramway : maintenir et conforter l’activité des commerces

Dans le cadre des travaux de construction du réseau de transport, une démarche a été initiée par les élus pour accompagner au mieux les commerçants. La charte d’objectif, conclue en 2006 entre BMO, la CCI et la Chambre des Métiers, se fixe un objectif clair : l’activité commerciale sur le corridor du tramway doit être, tout au long du chantier, maintenue et confortée. De la conception du chantier aux dispositifs d’aide, le point sur ce que la collectivité a prévu.

Autant ce chantier représente une opportunité pour les entreprises locales en termes de volume de travail et de soutien à l’emploi, autant il peut être source de questionnement, voire d’inquiétude, pour les professionnels riverains. Le long des 14,3 km de ligne ce sont 1900 commerçants et artisans, et autant si ce n’est plus de professions libérales et d’entreprises diverses.

Soucieux de ces préoccupations, Alain Masson, Vice Président au Développement Durable, Fabrice Huret, Vice Président à l’économie et Frédérique Bonnard Le Floch, Vice Présidente au commerce et à l’urbanisme comemrciale, ont recherché les solutions qui pouvaient être apportées pour rendre les travaux le moins gênant possible pour l’activité des commerçants.

C’est le soucis du maintien et du confortement de leur activité qui a fait naître la charte d’objectif de 2006 signée entre BMO, la CCI et la Chambre des Métiers.

 

Les élus et les partenaires de Brest Métropole Océane ont eu à cœur de tirer toutes les leçons des chantiers tramway conduits dans d’autres villes françaises, car selon l’adage bien connu « il vaut mieux prévenir que guérir ».

 

 

Tout d’abord en organisant le chantier en amont de la manière la plus efficiente possible :

- le respect des délais et l’accessibilité permanente aux commerces et aux entreprises est un préalable. C’est le principe autour duquel s’organise le chantier ;

- tout comme la garantie d’une information réactive et complète, disponible à tout moment sur l’avancement du chantier. C’est le travail principal des médiateurs de terrain, qui sont également chargés de faciliter les accès et les livraisons.

- la signalétique de communication est un élément particulièrement important dans ce dispositif. Léo le chat accompagnera aussi bien l’automobiliste que le piéton et le riverain pendant le chantier

 

 

Si ces mesures de bonne organisation sur le terrain ne suffisent pas à garantir les professionnels contre toute difficulté, nous avons mis en place des actions de soutien.

 

- le dossier unique par lequel un artisan, commerçant ou une société rencontrant des difficultés pour le paiement de ses échéances fiscales ou sociales pourra adresser une demande de délai de paiement à une commission rassemblant l’ensemble des créanciers publics ;

- le prêt bonifié. Il s’agit d’un prêt à taux zéro, dont les intérêts sont pris en charge par BMO, la CCI et la Chambre des Métiers, consenti par les banques aux entreprises situées sur le corridor du tramway afin de venir en soutien d’une trésorerie momentanément défaillante ;

- la commission d’indemnisation amiable, ou CIA, dont le rôle est d’indemniser les pertes de revenu des professionnels riverains selon les règles de la jurisprudence administrative, dans un cadre beaucoup plus réactif que celui des tribunaux ;

- enfin, l’aide à l’utilisation des transports publics permet d’apporter une réponse aux difficultés de stationnement des salariés en prenant en charge 20 % du montant des abonnements aux transports en commun durant la période des travaux.

 

Il est à noter qu’il est prévu de stopper les travaux dans l’hyper-centre aux principales périodes commerciales, dont Noël 2009, afin de pénaliser le moins possible l’attractivité des commerçants du centre-ville.

 

 

Le guide des professionnels riverains reprenant l’ensemble de ces mesures est distribué progressivement aux intéressés. Chacun peut se le procurrer auprès de la SEMTRAM (rue de Siam), à l’hôtel de communauté, ou bien encore auprès de la CCI et de la Chambre des Métiers.