« Comment faire plus et mieux avec moins ? » Cette question, qui était au cœur des débats des Journées Communautaires de Brest, en 2008, pourrait résumer à elle seule les enjeux de la nouvelle délégation de services publics des transports.
En la matière, les priorités sont claires : en désignant l’opérateur qui sera en charge de l’exploitation du réseau pour les neuf prochaines années, il a fallu à la fois faire des choix pour développer le réseau, améliorer l’offre de service, tout en maîtrisant les coûts pour la collectivité.
Si le réseau ne sera pas amené à changer beaucoup entre 2010 et 2012, en dehors des adaptations nécessaires pour tenir compte des travaux, il vivra, avec la mise en service du tramway, une véritable révolution, laquelle révolution concernera aussi les réseaux de bus.
Le contrat de délégation prévoit en effet une offre renforcée en amplitude et en fréquence, avec une meilleure prise en compte de quartiers non desservis, une amélioration des services aux personnes à mobilité réduite, etc.
Cette augmentation de l’offre ira de pair avec une maîtrise de la contribution de la collectivité. Alors que le réseau passera de 7,6 millions de km par an en 2008 à près de 8 millions de km en 2012 (dont 1,2 millions de km pour le tramway), le réseau ne devrait pas coûter plus cher, en 2010, que ce qu’il coûtait en 2008. Pour l’essentiel, c’est le fort accroissement de la fréquentation qui devrait permettre de financer ces améliorations. Le nombre de voyages annuels devrait approcher les 35 millions en 2018, contre 20 millions en 2008. Le coût global du réseau pour la collectivité devrait donc passer de 23 M€ pour 2010 à 20,9 M€ en 2018.
Enfin, au-delà du réseau tel que proposé par Kéolis dans sa candidature, des ajustements resteront largement possible. Une enveloppe de 100 000 km est en effet prévue pour adapter et ajuster la desserte des bus au mieux. Maintenant que l’opérateur est choisi, cette enveloppe pourra être répartie, à l’issue d’une concertation avec les habitants, dans l’optique de la préparation du futur réseau, qui entrera en fonction en 2012.
Le nouveau contrat avec Kéolis ouvre donc la voie a un réseau plus performant, répondant mieux aux besoins des usagers, et qui répondra pleinement, et à un moindre coût, à notre objectif d’offrir une véritable offre de transport en commun alternative à la voiture.