Lundi 16 novembre, Maxime Paul et moi-même concluions à Guipavas la première étape de la concertation sur le mode de gestion de l’eau sur Brest métropole océane.
Huit réunions publiques ont été organisées dans chacune des communes de la communauté urbaine. L’objectif de ces réunions était d’abord d’informer sur ce qu’est la gestion de l’eau et de l’assainissement, aujourd’hui, à Brest Métropole océane. Quel est l’état des lieux et quels sont les services rendus.
Cette première partie de la concertation laissait volontairement de coté le débat sur le choix d’un mode de gestion de façon à permettre d’approfondir la connaissance d’un sujet complexe.
On ne peut pas dire que ces réunions publiques aient déplacé les foules ! Si l’on enlève les élus et les techniciens des collectivités de chaque commune présents, ainsi que les membres d’asso ou de groupes politiques engagés sur ce sujet, le nombre de citoyens intéressés par le sujet était bien maigre.
En tant qu’élu, c’est surement étonnant au regard des débats parfois enflammés qui peuvent exister dans la sphère politique sur ce thème. En tant que citoyen, cela l’est surement moins. Finalement, ce n’est pas un sujet qui fait débat dans la majorité de la population. Vu de loin et dans la vie de tous les jours, c’est-à-dire quand on ouvre son robinet d’eau ou que l’on tire sa chasse d’eau, le service de l’eau et de l’assainissement actuel rend l’usage que l’on attend de lui. Personnellement, je n’analyse pas cette absence de la population aux réunions publiques comme un désintérêt, mais plutôt comme une confiance. Globalement, la façon de rendre cet usage et la pertinence de cette gestion est bien déléguée par les citoyens aux élus, à la puissance publique, car elles sont plutôt satisfaisantes dans notre quotidien.
Si cette première partie de la concertation a été vécue avec un peu de frustration de la part des personnes qui connaissent bien ce sujet et voulant débattre de points précis, la seconde partie leur conviendra mieux, je l’espère. Le format des prochaines réunions n’est pas encore bouclé, mais elles devraient permettre de faire plus remonter l’avis des citoyens tant sur les enjeux à poser clairement dans un cahier des charges de la gestion de l’eau et de l’assainissement (quel que soit le mode de gestion final retenu), que sur les risques et opportunités des différents modes de gestion, en fonction des objectifs politiques fixés.
Notre futur choix ne doit pas se décider au regard d’une vision figée d’un mode de gestion ou d’un autre, mais bien en fonction d’une analyse des forces et des faiblesses de ces derniers, et de la qualité du service au sens large que nous voulons pour les habitants de Brest métropole océane.
Rendez-vous en 2010 pour en débattre.