Lorsque, en période de campagne, on n’a ni programme, ni proposition, il est toujours bon de s’agiter. Faute de fond, on arrive à faire parler de soit. Quitte à se contredire ou à raconter n’importe quoi.
Laurent Prunier nous en offre une belle démonstration à propos du stade de foot.
Ainsi, dans le même article (Ouest France du 20 février) :
« Rien n’a été fait » (à propos du Grand Stade)
« Brest métropole océane est en conflit avec le propriétaire des terrains où le stade doit être construit. La justice vient de trancher, mais le chemin est encore long pour acheter les terrains »
Précisément, c’est ce contentieux avec le propriétaire des terrains qui empêche toute avancée de ce dossier. Et le fait que le tribunal ai rendu un jugement montre bien que le dossier avance et que BMO n’est pas resté inactif. Et l’opposition le sait, puisqu’elle précise dans Le Télégramme, le même jour « si on part dans une expropriation, on en a pour cinq ans. »
L’Union de la Droite et du Centre est elle nostalgique de l’économie soviétique, ou l’Etat saisissait les terres ? Peut-elle nous expliquer par quel tour de magie elle aurait fait accélérer les choses, si elle n’avait pas été battue aux élections ?
Sur le financement (Le Télégramme, Mercredi 24 février) :
« Pour notre part, nous aurions fait le stade et le Zénith, pas le tram. »
« Je n’ai jamais effectué de mélange des genres et encore moins parlé des subventions du grenelle de l’environnement pour le financé »
Laurent Prunier peut-il nous expliquer comment il aurait financé le Grand Stade et le Zénith, sachant que le tramway est exclusivement financé par des subventions et par le versement transports, ces recettes ne pouvant servir qu’à financer le Tramway ? Aurait-il augmenté les impôts, ou bien aurait-il sacrifié d’autres dépenses ?
Laurent Prunier se plaint de malhonnêteté intellectuelle. Il faut dire qu’il sait bien de quoi il parle. La majorité municipale a toujours affirmé que le Grand Stade était notre objectif et qu’il serait réalisé. Jamais ce projet n’a été abandonné, et nous faisons tout pour qu’il se réalise au plus vite. La droite n’ignore pas que des projets de cette ampleur demandent du temps. L’agitation de ces derniers jours n’est donc que polémique politicienne et pure hypocrisie...
