A quelques semaines des régionales, certains partis versent dans la démagogie et font de l’utilisation des machines à voter un élément de programme, allant même jusqu’à demander au préfet de les interdire. Ça ne mange pas de pain, même si on imagine difficilement un préfet refuser un dispositif que son ministère valide sans problème.
Une nouvelle fois, le scrutin se fera, à Brest, par des machines à voter. Elles ont fait leurs preuves, puisqu’elles n’ont jamais causé d’incidents. Bien plus, les électeurs ont confiance dans le processus électoral tel qu’il se déroule dans notre ville. Parmi les différents avantages, ce dispositif évite de devoir dépouiller manuellement les bulletins. En effet, bien souvent, les volontaires manquent cruellement pour ces opérations.
Certains cherchent à grappiller quelques voix en jetant le discrédit sur ces machines. Ces candidats seraient bien avisés de se rappeler que, pour que le scrutin ait lieu sur Brest, il faut près de 300 bénévoles, tout au long de la journée, désignés par les partis. Nous verrons, le jour du vote, qui prend ses responsabilités et contribue au bon déroulement de l’élection. Pour les européennes, seuls 6 listes sur 20 avaient désigné des assesseurs, et le parti socialiste apportait 60 % des personnes nécessaires au déroulement du vote.
Ceux qui, par le passé, ont apporté une contribution plus que modeste a la tenue des bureaux sont invités à désigner, cette année, des assesseurs ou des délégués. Cela rapporte surement moins de voix que des grandes déclarations, mais c’est sans aucun doute beaucoup plus utile au bon déroulement du prochain scrutin, et donc à la démocratie locale.