L’éruption d’un volcan islandais aura finalement eu raison de la visite de Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance, à Brest. Alors que le représentant du gouvernement devait se rendre ce lundi à Brest, sa visite a purement et simplement été annulée, faute d’avions.
Pourtant, le ministre se trouvait bien à Paris, et avait donc toute possibilité de venir à la pointe de Bretagne en train, quitte à réduire un peu la durée de sa visite. Nulle doute que l’idée d’écourter son séjour dans la cité du Ponant lui ai fendu le cœur, mais voyager par le rail aurait été, sans aucun doute, plus compatible avec les objectifs du Grenelle de l’environnement, et nettement moins lourd de conséquences pour le réchauffement climatique.
Hélas, il semble que, au gouvernement, on ne puisse pas à la fois s’occuper de relance et d’environnement. Faute de vols, pas de visites, donc. Il est vrai que lesvoyages en avions sont à la mode dans les ministères. On connaissait déjà le goût de certains ministres, comme Alain Joyandet, pour les déplacements en jet privés, à 130 000 € le voyage. Apparemment, Patrick Devedjian partage ce goût pour les voyages aériens. Il faut croire que, chez les ministres UMP, on rechigne à prendre le train. La peur de se mêler aux citoyens comme vous et moi, sans doute.
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