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Sécurité : Réponse à Laurent Prunier

Voici la réponse, dans son intégralité, de Bernadette Abiven, premier adjointe de la ville de Brest, à Laurent Prunier (Union de la droite et du centre), concernant la sécurité et l’incendie du Club House de la Cavale Blanche.


Suite à l’incendie volontaire du club house, l’opposition municipale demande un discours
de fermeté. Si cette demande s’adresse à l’Etat - car la sécurité fait partie de ses pouvoirs
régaliens - je serai tentée de répondre qu’en la matière, nos concitoyens sont plutôt bien
servis depuis 8 ans par Nicolas Sarkozy qui a eu en charge le ministère de l’intérieur et
aujourd’hui la Présidence de la République.

Depuis le célèbre « On va passer le karcher » les discours de fermeté n’ont pas manqué.
Pourtant ont-ils changé les choses ? Bien évidement que non !

Suite à l’incendie volontaire du club house, l’opposition municipale demande un discours
de fermeté. Si cette demande s’adresse à l’Etat car la sécurité fait partie de ses pouvoirs
régaliens, je serai tentée de répondre qu’en la matière, nos concitoyens sont plutôt bien
servis depuis 8 ans par Nicolas Sarkozy qui a eu en charge le ministère de l’intérieur et
aujourd’hui la Présidence de la République.

Depuis le célèbre « On va passer le karcher » les discours de fermeté n’ont pas manqué.
Pourtant ont-ils changé les choses ? Bien évidement que non !
Au plan national nous sommes confrontés à une hausse inquiétante des "atteintes à
l’intégrité physique" (vols avec violence, coups et blessures, menaces et chantages...). De
février 2009 à janvier 2010, la progression est de 2,6%.

Par ailleurs, en 2010, la police et la gendarmerie perdront 2 744 postes et la tendance se
poursuivra jusqu’en 2012. Pour sa part, la municipalité aux discours, fussent - ils de fermeté,
préfère les actes.

En la matière, que Monsieur Prunier soit rassuré, le maire de Brest ne se désintéresse pas
de la sécurité et de la prévention. Il devrait pourtant le savoir- lui qui est destinataire des
différents rapports d’activité de la collectivité - que Brest a mis en place un contrat local
de sécurité qui réuni, entre autres, l’Etat (Justice - Police), les élu-e-s et les services de la
Ville. L’objectif étant de coordonner les actions de chacun dans le domaine de la sécurité
et de la prévention. A ce titre une cellule opérationnelle se réunit tous les quinze jours.

Pourtant, Monsieur Prunier souhaite que nous organisions de grandes réunions en
urgence afin d’y faire, peut être, lui aussi de grandes déclarations. Pour notre part, nous
préférons que les services de la Justice, de la Police et de la Ville travaillent concrètement
et au quotidien. C’est peut être pour cela que Brest ne connait pas la même hausse
inquiétante qu’au plan national. Vous avez dit « langage de vérité » Monsieur Prunier ?

Quant à la vidéo surveillance, croit-il que les auteurs de tels faits soient assez stupides pour
se présenter démasqués devant les caméras ?

Pour notre part, loin d’être naïfs sur la finalité de telles déclarations à la presse nous
sommes actifs, avec l’aide de la police nationale et de la Justice.

Enfin sur l’information des élu-e-s par la presse, il veut certainement parler de ceux de
l’opposition. Qu’est-ce que cela aurait changé que Monsieur Prunier soit informé ? Les
brestois ont confié les responsabilités à l’équipe de François Cuillandre et nous ne sommes
pas dans le cadre d’une co-gestion. L’essentiel n’étant-il pas que les élu-e-s en charge
des responsabilités par la volonté des brestoises et les brestois les aient assumées.