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Il n’est pire sourd...

De nombreuses interventions, lors du dernier conseil communautaire, ont tourné autour d’un soit-disant manque d’information et de transparence. Les élus de l’opposition Brest, comme les élus du GICA (Guilers, Bohars, Gouesnou et Plougastel), se sont plaints d’un manque d’information ou de manque de transparence.


Mal leur en a pris. Les exemples avancés ont pourtant été nombreux ! Mais à chaque fois, l’information était déjà a la disposition des élus. Bureaux communautaires, comités de pilotages, réunion des maires, réunions de concertation avec les habitants, diffusion de délibérations et de dossiers à l’ensemble des élus... Les instances de discussion, de débat et d’information sont nombreuses. A tous ces niveaux, les élus, qu’ils soient dans la majorité ou dans l’opposition, peuvent s’informer, intervenir, participer et débattre.
Mais c’est à eux de s’impliquer, de s’investir, de consulter les documents qui leurs sont envoyés et d’assister aux réunions auxquelles ils sont invités ou convoqués.

Est-ce que, ces derniers mois, ces instances auraient cessé de fonctionner ? Non. La majorité est-elle responsable du manque d’implication de certains élus ? En aucun cas. La majorité doit-elle s’assurer que les élus d’oppositions communiquent bien entre eux, qu’ils travaillent ensemble et qu’ils s’informent régulièrement ? Certainement pas.

Que ce soit sur la commission d’indemnisation amiable pour les commerçants situés sur le chantier du tramway, que ce soit pour la Grande Salle de Spectacles sportifs ou encore la concertation sur la gestion de l’eau, ces dossiers sont régulièrement évoqués et l’ensemble des élus qui s’investissent peuvent avoir à leurs dispositions toutes les informations nécessaires.

Pour le reste, il est certain dossiers qui demandent du temps, et de la sérénité, et qui supportent mal des prises de position à l’emporte pièce et une agitation médiatique pour des visées électorales. Il serait temps que l’opposition en prenne conscience : être élu demande implication et sens de la responsabilité. De ce point de vue, la majorité n’a rien à se reprocher. Mais il n’est pas toujours possible d’être responsable pour tout le monde.