Campagne oblige, la droite ne pouvait pas rester sans réaction suite à l’interview de rentrée de François Cuillandre dans la presse, vendredi dernier. L’occasion de connaître les propositions de l’Union de la Droite et du Centre ? Hélas, de ce côté-là, rien de nouveau.
Car depuis que la droite brestoise ne s’oppose plus au tramway, leurs déclarations ne sont plus que commentaires sur l’avancée des projets et attaques personnelles, parfois violentes, contre les élus de la majorité.
Quelle est la position de l’UMP sur le commerce ? Sur les travaux ? Que proposent-ils sur les grands équipements ? Sur la rénovation urbaine ? Comment feraient-ils face a la baisse des dotations de l’Etat ? Aucune réponse, et pour cause : la droite n’a aucune idée, aucune proposition. D’un côté, la critique stérile, de l’autr eune majorité au travail, et qui fait fasse à ses responsabilités.
Au bout de deux ans de mandats, Laurent Prunier en est toujours à confondre Brest Métropole Océane et la Ville de Brest. Quand il prophétise, par exemple, une hypothétique faillite de la ville en raison du coût des travaux du tramway. Peut-être comprendra-t-il avant la fin du mandat que BMO et la ville de Brest disposent de deux budgets séparés ? Comprendra-t-il un jour que, si le budget des intercommunalités permet, malgré les réformes gouvernementales, de poursuivre des projets, c’est le budget des villes qui souffre le plus du désengagement de l’Etat, et ceux quelque soit la couleur politique du maire ?
Seule nouveauté : on apprend que l’UMP serait favorable à une deuxième ligne. Et même qu’ils la souhaitaient depuis le début. Que ne l’ont-ils dit à l’époque où ils votaient contre le projet du tramway, défendant un simple système de bus renforcé !
Laurent Prunier se rêve en grand maire et en manager d’équipe. Encore faudrait-il, pour cela, avoir des idées et un projet pour notre ville. Mais, de ce côté-là, l’UMP est toujours aux abonnés absents.
