Contournement de Lambézellec : prendre en compte l’humain et l’environnement.

Dès le départ, il est clair que ce choix ne signifie en aucun cas de sacrifier la vallée du Restic. Cette zone naturelle présente un intérêt, et les aménagements doivent être l’occasion de mettre en valeur cette zone et de préserver l’environnement.
Des études d’impact ont été menées par des naturalistes reconnus pour leurs compétences et leur sérieux. Ces études ont fait état de la présence de faunes protégées, notamment des crapauds. Mais l’impact du contournement est, selon ces mêmes études, temporaire et réversible, et ne conduira pas à une remise en cause de la biodiversité.

Les espaces de vie de ces espèces seront largement préservés. La destruction d’une petite partie de zone humide sera compensée par la création de 5000 m² de zones humides nouvelles. Les corridors écologiques, qui avaient été détruits par le chantier de l’hôpital de Bohars il y a près de trente ans, seront recréés, et des larges conduits permettront à la faune de passer sous la route d’une partie à l’autre de l’espace du Restic.

Le terme de mise en valeur n’est donc pas usurpé. Et les naturalistes de conclure que, à moyen terme et avec la mise en œuvre de ces mesures de sauvegarde environnementale, la situation écologique du site s’en trouvera améliorée par rapport à l’existant.

Notre vigilance est grande pour la protection et la préservation de la vallée. Dans le même temps, nous pensons aussi aux habitants. Ceux de Lambézellec, quartier dont le trafic est totalement saturé aujourd’hui. Ceux des lotissements concernés par la solution 1, qui ne verront pas leurs conditions de vie dégradées par un choix alternatif qui n’était pas acceptable. Ceux des alentours du boulevard de l’Europe, ou la sécurité routière sera renforcée et la circulation apaisée. Les soucis, enfin, de tous ceux qui se rendent à Brest et ont besoin de contourner Lambézellec, et qui attendent cette nouvelle infrastructure avec impatience.

Le vote de la délibération sur la mise à enquête publique est donc en cohérence avec les choix et les orientations prises en juin 2009. Cette enquête publique s’ouvrira bientôt, et nous seront attentifs à ce que tous puissent s’y exprimer et qu’elle soit ouverte et accessible, notamment en n’étant pas mise en place pendant les vacances scolaires. La balle est maintenant dans le camp de la préfecture, notamment pour fixer les dates de l’enquête. Mais le dossier avance, avec toutes les garanties nécessaires.