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Recensement : agir plutôt que de faire de grandes déclarations

A peine tombés, les chiffres du recensement provoquaient des réactions des éternels commentateurs, pour qui chaque nouvelle est décidément le signe que tout va mal à Brest et que tout est de la faute de la gauche.

Il faut pourtant y regarder de plus près. Les nouveaux chiffres de population de l’INSEE, publiés désormais chaque année, indiquent en effet un léger recul de la population brestoise, qui aurait perdu 376 habitants entre 2007 et 2008 (-0,25 %). Certes Brest a encore, cette année là, vu sa population diminuer légèrement, mais cette baisse est 5 fois moins importante qu’entre 2006 et 2007 (-1,2 %).

Faut-il pour autant crier victoire ? Ou bien crier, comme le fait Laurent Prunier, à l’échec absolu des politiques menées ? En la matière, il faut être savoir être prudent. Force est de constater que la baisse de la population s’est nettement tassée en 2007, en 2006, pour arriver à une quasi stagnation. Sans doute est-ce là la conséquence d’une politique active en matière de logement depuis 2005, avec 1300 permis de construire accordés chaque année.

Certes, la droite brestoise voudrait que les choses aillent aussi vite que l’envoi d’un communiqué de presse. Mais transformer une ville, construire des logements, prendre en compte les évolutions statistiques prennent du temps. Ainsi, nous n’auront pas les chiffres de l’évolution démographique de 2010 avant... 2014. Seront-ils positifs ? Nous le pensons, et nous faisons tout ce qu’il nous semble nécessaire pour que Brest attire, et puisse accueillir ceux qui veulent y vivre.

Faudrait-il attendre que les habitent viennent d’eux même sans rien faire, comme le propose Laurent prunier ? Quand Alain Juppé a initié un projet de tramway à Bordeaux, il n’a pas attendu que la ville se développe. Mais peut-être l’élu brestois prend-il son collègue girondin pour un gauchiste inconséquent.

Il ne suffit pas de faire de grandes déclarations, mais aussi d’attirer des activités économiques, de développer la ville, d’améliorer son accessibilité, d’offrir des services et un cadre de vie de qualité... et bien sur, de proposer des logements adaptés et en nombre suffisants, accessibles à tous.

Ce sont nos projets, et les politiques dans lesquels nous nous sommes engagés. Et nous faisons le pari que ces réalisations apporteront plus de résultats que les grands discours creux et maintes fois répétés de l’opposition brestoise. Les résultats des prochains recensements nous dirons qui a eu raison.