La droite brestoise a cru bon de rappeler, en conseil communautaire, la difficulté d’être à la fois partie prenante d’une structure ou d’une association et d’être élu au sein d’une collectivitée. Un constat partagé, sauf que cette posture, sur les bancs de l’Union de la Droite et du Centre, n’aura duré que quelques jours. De grands défenseurs de l’intéret général, leurs préoccupations semblaient, en conseil municipal du mardi 29 juin, nettement plus réduites.
Qui a dit que les élus devaient défendre l’intérêt général ? Il semble que pour certains, la présence en conseil serve avant tout à exprimer des préoccupations beaucoup plus personnelles. Des préoccupations qui, souvent, ne sont d’ailleurs que des demandes de précisions techniques.
Sans aucun doute, les clubs sportifs méritent largement que l’on s’intéresse à eux. Mais cela reste quand même une vision bien réductrice d’un engagement politique. Les Brestois sont en droit d’attendre un peu de hauteur de la part de leurs élus, même de ceux de l’opposition !