Depuis septembre, les salariés de la Sobrena connaissent une situation difficile.
Ce n’est pas la première fois que la réparation navale est en crise à Brest. Les années 1980 avaient été notamment le théâtre de restructurations importantes et douloureuses. Déjà, à cette époque, nos collectivités avaient répondu présent et s’étaient fortement investies pour permettre que cette activité, essentielle à notre port, perdure. Depuis lors, notre soutien ne s’est jamais démenti et nous avons poursuivi les investissements nécessaires pour développer cet outil industriel.
Alors qu’une procédure judiciaire est en cours, nous voulons affirmer notre appui indéfectible et notre solidarité avec les salariés dont les emplois sont, aujourd’hui, menacés. La réparation navale fait partie de l’identité brestoise, et les habitants de notre agglomération ont su montrer leur attachement à ce secteur. Ces compétences doivent être maintenues et développées. Cette activité doit être soutenue et perdurer. Nous ne pouvons accepter que l’absence de politique industrielle et de vision stratégique de l’Etat laisse cette activité dépérir.
Nous sommes convaincus que la réparation navale sera, prochainement, à nouveau une activité de premier rang. Nous souhaitons plus que tout qu’un repreneur sérieux se manifeste prochainement, et assure le maintien et le développement de la réparation navale civile comme activité majeure. Cela ne pourra pas se faire sans un engagement fort de l’Etat, qui doit prendre pleinement sa part dans la restauration de la compétitivité et l’appui à cette filière industrielle stratégique.
Les familles des salariés de la Sobrena sont inquiètes. Elles gardent l’espoir mais attendent, mobilisées, des évolutions positives. Qu’elles sachent que les élus du groupe socialiste, comme les services de la collectivité, œuvrent, à leur mesure, pour que l’activité puisse redémarrer, et soutiennent totalement les travailleurs dans leur combat.
