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A Brest, priorité à l’éducation !

Affirmer l’importance de l’éducation ne peut se limiter à des mots, à des déclarations ou des belles paroles. Revendiquer que l’attention portée à nos enfants et à leurs conditions d’accueil dans les écoles ne peut pas rester à l’état de paroles en l’air : les actes doivent suivre.

Or, à Brest, les actions en ce sens sont nombreuses. Après l’école de Kérinou, et la rénovation partiel d’autres établissement (notamment des selfs), c’est l’école du Pilier Rouge qui a été inaugurée ce début de mois de février. Pour un coût total de près de 6,5 millions d’euros, c’est un édifice entièrement neuf qui accueille désormais les enfants à proximité de la place de Strasbourg, et leur apporte les meilleures conditions pour apprendre et s’épanouir.

Comme pour plusieurs autres projets d’envergure, cette rénovation s’accompagne de réaménagement des espaces publics aux alentours, ainsi qu’un effort environnemental, notamment en réduisant la consommation d’énergie des bâtiments et en les équipements de panneaux solaires. Un tiers de l’électricité consommée par l’école sera donc produite... sur ses toits.

Près de 250 enfants sont accueillis dans ces nouveaux locaux, qui viennent donc conforter la qualité de l’offre scolaire dans notre ville. Une qualité qui ne se mesure pas que par ses bâtiments, mais aussi par des dispositifs éducatifs comme le Projet Educatif Local, ou un programme de lutte pour la réussite éducative, qui associent l’ensemble des acteurs dans une dynamique impulsée par notre ville.

Des efforts importants, salués à plusieurs reprises par les services de l’Etat. Mais que peut la ville, seule, pour l’avenir de ses enfants ? Et delà des actions et des investissements portés par notre municipalité, rien ne sera possible sans le maintien des effectifs de personnels éducatifs, une réforme des rythme scolaire, un véritable engagement du gouvernement en faveur des élèves en difficulté pour les accompagner, les soutenir et assurer l’égalité des chances.

Une ville, seule, ne peux pas tout, et particulièrement en matière d’éducation. Si le gouvernement ne donne pas, dans les faits, la priorité à l’éducation, si l’Etat se voit sans cesse réduire ses moyens de fonctionnement, les efforts que nous pourrons faire localement seront bien peu de choses pour soutenir et éduquer les générations de demain.