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Grande Salle de Spectacle : réactions...

Suite à la publication d’un article sur les salles de concert en Bretagne (Le Télégramme du 15 février), François Cuillandre a tenu à apporter des précisions et rectifier des propos erronés. Retour sur le projet de Grande Salle de Spectacles Sportifs de Évènementiels.

Par François Cuillandre.


La grande salle de spectacles sportifs et événementiel de Brest, en projet pour une ouverture début 2014, pourra accueillir 4000 personnes (et non pas 3000) en configuration « assis » et 5500 personnes en assis-debout. Combien d’artistes français et internationaux atteignent aujourd’hui une telle jauge ? De moins en moins, hélas !
La salle de Brest proposera non seulement des événements sportifs (environ 40 dates par an) mais fera aussi une grande place aux spectacles musicaux et concerts (pour 40 dates supplémentaires).
Pour ce qui concerne le Quartz, les producteurs privés y ont toujours leur place lorsque les demandes sont compatibles avec la programmation de cette Scène Nationale ; cela a d’ailleurs été le cas de nombreuses fois pour les spectacles proposés par M.Abalain.
M.Abalain (et c’est son droit) a toujours été un grand défenseur du Zénith financé par les collectivités (et un peu par l’état) et dont les règles établies interdisent (!) aux exploitants de déterminer eux-mêmes la nature des événements qu’ils y accueillent, et ceci sous peine de perdre la marque Zénith.
Beaucoup de « Zénith » sont aujourd’hui en grande difficulté financière et pas une ville française ne soutient actuellement un nouveau projet de ce type considéré trop coûteux et trop peu utilisé. N’oublions pas que dans tous les cas, ce sont toujours les contribuables qui, au final, payent l’addition.
Enfin, je tiens à ajouter que la construction d’une grande salle à Brest s’intègre dans un paysage où de nombreux autres lieux existent : cette grande salle fonctionnera en tenant compte des offres voisines (Quartz culture et congrès, Parc des expositions de Penfeld) qui sont été confiés en gestion à la même SEM locale, Brest’aim, ou encore La Carène, la salle des musiques actuelles.
Sans vouloir décrire une situation idéale, je crois que ce qui a été décidé à Brest est raisonnable et dimensionné à la taille de ce territoire bordé par l’océan, dans un contexte difficile où, de plus en plus de spectacles doivent être finalement annulés, faute de ventes de billetterie suffisantes.