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Le téléphérique : les réponses

Ouvrir le centre-ville à la rive droite, relier directement le plateau des Capucins et développer le transport durable : le téléphérique est la réponse à ces trois objectifs que s’est donnés Brest métropole.

Pourquoi créer une nouvelle liaison ?

La liaison entre les deux rives de la Penfeld connaît des tensions et les pont de Recouvrance et de l’Harteloire sont déjà en limite de capacités aux heures de pointe. Une situation qui risque de s’aggraver avec la rénovation de Recouvrance.

Surtout, à terme, le plateau des Capucins sera un vrai quartier de ville, à dimension métropolitaine, qui accueillera de nombreux visiteurs dans les ateliers (la médiathèque, cinéma, …) et près de 600 logements pour 1500 habitants. Il était donc indispensable de créer une nouvelle liaison pour éviter une saturation totale des ponts, et particulièrement pour créer une liaison directe vers le centre de la rive-gauche.

Quel est le coût du téléphérique ?

Cet équipement moderne, sûr et efficace est le meilleur moyen pour relier le plus économiquement possible la rive gauche, la rive droite et le futur quartier des Capucins.

D’un coût inférieur à 20 millions d’euros, il est entre deux et trois fois moins coûteux qu’un pont dont la construction aurait été techniquement très compliqué au regard des besoins de gabarit de la Marine Nationale. Il sera financé par des subventions et principalement par le versement transport.

il sera totalement intégré au transport en commun de la collectivité. On prendra le téléphérique comme on prend le bus ou le tramway et avec le même ticket.

Sera-t-il utile et sûr ?

La station de tram la plus proche, celle des Capucins, est à plus de 500 mètres à pieds. En plus des personnes à mobilité réduite, les jeunes enfants et les personnes âgées, il est évident que cette distance est bien trop grande pour permettre un accès aisé aux équipements des Capucins. Cela rend plus pertinent encore la création du téléphérique.

Concernant la sécurité, moyen de transport de voyageurs le plus sûr au monde, le téléphérique ne serait stoppé, au regard des relevés météos, pas plus de quelques heures par an, à l’image du pont de Recouvrance, du tram ou de l’aéroport.

Est-ce un mode de liaison sérieux ?

Le téléphérique urbain est un moyen de transport moderne et efficace largement soutenu par l’Etat depuis 2009 et par le Grenelle de l’Environnement.

Le fait que notre projet de téléphérique ait été retenu dans l’appel à projets « transports collectifs et mobilité durable » vient confirmer ce choix. D’ailleurs, plusieurs villes en France travaillent actuellement sur le leur : Toulouse, Créteil, Orléans, Lyon, Saint Brieuc…

L’autorité environnementale est du même avis :

« Le choix d’un projet de téléphérique est justifié au regard d’autres solutions alternatives : pont transbordeur, pont routier levant passerelle piétonne/modes doux, au regard des paramètres suivants : temps de parcours, confort, attractivité/image, impact sur l’environnement, intermodalité et coût de construction. Le téléphérique, entre la station Château (ou Français Libres ?) et les Ateliers des Capucins correspond à la solution la moins coûteuse et la moins impactante.