Le conseil municipal dernier a vu le vote de cinq garanties d’emprunt. Quatre d’entre elles concernent la réhabilitation de 431 logements dont 311 sont situés au Bergot.
L’investissement de BMH dans ces réhabilitations est significatif. Les montants investis, et donc garantis par la ville de Brest, s’élèvent à 4345 467€.
Un exemple très concret où la collectivité prend toute sa part à l’amélioration des conditions de vie des occupants de ces logements.
La cinquième garantie d’emprunt était accordée pour un prêt de 1386 052€ souscrit par la Société Nationale Immobilière auprès de la Caisse des dépôts et consignations. pour le financement d’une opération d’acquisition de 14 logements.
Les droites brestoises, comme à leur habitude, n’ont pas voté ces garanties d’emprunt.
Quelles excuses comptent-elles donner aux habitants des 431 logements de BMH ? N’ont-ils pas droit à des habitations rénovés ? Ne méritent-ils pas la considération d’élus pour lesquels ils ont peut-être voté ?
La droite ne cesse d’adopter un discours décliniste, refusant de voir ce qui se fait sur la ville. Et paradoxe, dans le même temps, refuse de soutenir des programmes d’investissement !
Là ne s’arrête pas l’imposture puisque Mme Malgorn et quelques-uns de ses colistiers sont allés se montrer au Salon de l’Habitat pour, selon leurs mots assister « à cette présentation officielle par le directeur général de BMH » et échanger « avec les exposants et les professionnels du bâtiment et de l’aménagement, sur la situation du logement sur Brest métropole et les difficultés économiques du secteur. »
Leur ont-ils révélés qu’en conseil municipal, face aux « difficultés économiques du secteur », ils ne les soutiennent justement pas ? Que leur présence à ce salon n’a pour but que d’alimenter leur image et leur site internet ?
Nous, élu-e-s socialistes brestois, face à ce type de comportement, nous ne pouvons que rappeler qu’une chose : de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.
A bon entendeur.