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"Si le téléphérique s’arrête c’est précisément pour éviter toute situation de danger"

Alain Masson, vice-président en charge des Déplacements, réagit face aux rumeurs et pernicieuses attaques de l’opposition brestoise

La grève d’une partie des agents de Keolis provoque de nombreux remous et désagréments : à une période théoriquement porteuse commercialement- les fêtes de fin d’année puis les soldes- on peut objectivement estimer que ce mouvement pénalise consommateurs et commerçants.

Mais il ne nous appartient pas d’intervenir dans un conflit qui oppose un syndicat et une société de droit privé.

Pourtant c’est ce que la droite brestoise exige de nous. Cette même droite, qui, au nom d’un libéralisme toujours plus brutal, nous accuse de « mauvaises méthodes de gestion » au sein des opérateurs de la collectivité, réclame à notre majorité de faire cesser autoritairement cette grève. Allez comprendre !

Je veux également dénoncer une rumeur pernicieuse qui lie cette grève à des problèmes de sécurité concernant le téléphérique.

Qui peut sérieusement penser que les passagers transportés et les agents chargés de ce moyen de transport l’utilisent sans une sécurité maximale ?

Nous faisons face régulièrement à des arrêts de fonctionnement depuis la mise en service du téléphérique parce que le système de sécurité est performant. Si le téléphérique s’arrête c’est précisément pour éviter toute situation de danger pour qui que ce soit !

Dire l’inverse témoigne d’un complète méconnaissance des téléphériques urbains qui sont, est-il nécessaire de le rappeler, le moyen de transports le plus sûr au monde.