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Désintox : Stationner en centre-ville

Construire la ville de demain, c’est travailler pour le présent et les générations futures, c’est assumer des choix politiques loin de la facilité et du confort qui consiste à être contre tout et à ne jamais rien proposer. Face à la campagne d’intox contre les nouveaux tarifs de stationnement, il est nécessaire de rétablir la vérité. Mais nous le disons tout net : repenser la place de la voiture en ville aujourd’hui n’est pas une lubie, c’est une nécessité. C’est désormais le principal défi des villes pour assurer leur transition écologique comme l’attractivité de leur centre-ville.

Crédit photo © Damien Goret/Brest métropole

Non, avec les nouveaux tarifs, le centre-ville ne perdra pas en attractivité :

La modification des tarifs de stationnement, dont la structure n’avait pas évolué depuis 8 ans, va permettre une plus grande rotation en cœur de ville pour le dynamiser et limiter ainsi la présence de voitures ventouses. Pour les automobilistes, c’est la garantie de trouver une place à proximité des commerces et services, d’autant que la demi-heure gratuite est maintenue : une offre unique dans les villes du grand Ouest ! A partir de deux heures, il deviendra plus intéressant de stationner en parking sécurisé avec la troisième heure offerte. C’est une heure de plus pour faire son shopping en centre-ville. Des tarifs plus avantageux pour les résidents et des tarifs qui s’adaptent à chaque usage pour les actifs sont aussi mis en place.

Non, il ne faudra pas obligatoirement payer pour venir en centre-ville :

En plus de la demi-heure gratuite, le centre-ville de Brest continuera à proposer plus de 10 000 places de stationnement gratuites à l’image du parking Kerfautras. Pour ceux qui veulent éviter la conduite en centre-ville, la solution la plus économique et confortable reste nos quatre parkings relais, gratuits sur présentation d’un titre de transport et connectés au réseau de tram et bus. La collectivité brestoise investit massivement pour le développement des transports en commun comme des mobilités actives et partagées.

Non, il n’est ni prohibitif, ni difficile de se garer en parking :

Si la voiture aura toujours sa place dans notre centre-ville pour ceux qui n’ont pas d’autre choix, les comportements doivent évoluer pour la déplacer progressivement vers les espaces dédiés que sont les parkings en ouvrage pour les moyennes et longues durées et permettre un meilleur partage de l’espace public. Le centre-ville dispose de 3200 places en parkings. Le coût d’une heure est la même que sur voirie mais les 3h coûtent 3,40€ contre 5€ sur voirie. L’offre d’abonnement y est renforcée avec de nouveaux tarifs pour ceux qui travaillent en centre-ville. De plus, les recettes de cette réforme tarifaire vont contribuer à moderniser les parkings, rénover le parking Saint-Louis et créer le parking Duquesne de 200 places.