Un objectif : Garantir une plus grande justice sociale dans les tarifs
A Brest, nous avons mis un point d’honneur à ce que les effets de l’augmentation des coûts de la collectivité brestoise n’impactent pas les familles les plus précaires et les classes moyennes. Après la non augmentation des tarifs périscolaires 2023-2024, nous allons plus loin pour protéger les familles avec une baisse tarifaire pour plus de 75% de petits brestois qui fréquentent la cantine et l’accueil périscolaire. Nous mettons ainsi en place une progressivité plus importante avec le passage de 4 à 10 tranches de quotient familiaux. Une progressivité qui va entrainer une baisse des tarifs pour les familles les plus pauvres, les classes populaires et pour une grande partie des classes moyennes. Un effort particulier est notamment porté sur les familles gagnant autour du smic. Le tarif maximal de 6,20€ concerne les familles au-delà de 6600€ de revenus et reste inférieur aux pratiques de nombreuses autres villes.
Un principe : Maintenir la gratuité pour les plus modestes
80% des enfants de nos écoles, soit 6000 enfants mangent à la cantine. Près de 40% de ces enfants sont aujourd’hui issues de famille vivant sous le seuil de pauvreté. Avec la gratuité pour les plus modestes d’entre elles (14%), Brest reste une des rares villes de France qui permet à près de 1000 enfants de nos écoles publiques de pouvoir bénéficier gratuitement de 3 repas dans la journée.
Pour Emilie KUCHEL, adjointe chargée de la politique éducative locale, « nous nous attachons à mettre ici en acte la justice sociale. C’est bien l’esprit de la nouvelle tarification. A Brest, nous refuserons toujours de laisser se creuser la rupture dans notre contrat social »
Un projet : Une régie directe pour plus d’agilité et la création de filières locales d’approvisionnement
Si la délégation de service public actuelle pour la gestion des cantines est à la fois forte et ambitieuse en matière de labellisation bio ou durable, la municipalité brestoise souhaite aujourd’hui aller plus loin. Elle entend étudier les alternatives à la DSP en terme de mode de gestion et la possibilité d’une reprise des cantines en régie directe, pour plus de souplesse et de facilité pour travailler sur la création de filières locales qui bénéficieront aussi aux agriculteurs et pêcheurs du territoire.
Un budget à la hauteur des ambitions du projet « Grandir à Brest »
Ville amie des enfants (Unicef) et ville apprenante (Unesco), la ville de Brest consacre près de 50 millions d’euros, chaque année, en faveur de l’enfance et la jeunesse. Elle se mobilise chaque année pour offrir les meilleurs conditions d’apprentissage aux jeunes brestoises et brestois. Cette rentrée 2024 se caractérise aussi par le renforcement des axes du projet « Grandir à Brest » qui ont trait à la culture, à l’inclusion ou encore à la démarche de « ville à hauteur d’enfants ». Sur l’année scolaire 2023/2024, 530 enfants en situation de handicap ont ainsi déjà été accueillis sur au moins un temps périscolaire et 126 enfants à besoins spécifiques ont pu bénéficier d’un accompagnement particulier sur ces temps. De même, depuis plusieurs années, l’apprentissage du breton est en plein essor à Brest. D’une soixantaine d’enfants en 2010 à 150 en 2015, l’enseignement du breton à Brest touche aujourd’hui 350 élèves. La rentrée 2024-2025 s’accompagne d’un fait important : tous les quartiers de la ville disposent maintenant d’une filière bilingue breton !