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NKM face à Monsanto

Comment expliquer, alors que nos collectivités dépensent des millions pour améliorer la qualité des eaux, que des publicités pour des produits dangereux continuent à fleurir librement ?
Thierry Fayret, vice-président de BMO en charge du littoral et de la rade, reste sceptique sur les réponses que donne le gouvernement à ce sujet.

Fin avril dernier, la firme Monsanto inondait notre presse locale d’une campagne publicitaire afin de vanter les avantages d’un de ces produits phare : le « Roundup ». A travers cette série d’encarts, Monsanto proposait un Quiz Vrai-Faux sur l’usage et les bienfaits de sa préparation phytosanitaire … potentiellement dangereuse pour la santé humaine et la nature.

Par la voie de notre Président, François CUILLANDRE, nous nous sommes émus auprès de la Secrétaire d’état chargée de l’écologie, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, de l’improbable apparition de telles publicités dans la presse. En effet, cette publicité arrive au moment même où de nombreuses collectivités investissent des millions d’euros pour restaurer la qualité des eaux de nos cours d’eau … et de notre rade, pour Brest.

La réponse de la ministre vient d’arriver ces jours derniers (voir document). Si son propos ne laisse pas de doute quand à sa condamnation des publicités mentionnées, elle n’en reste pas moins assez évasive quand à la question du traitement global de cette affaire.

Cet exemple montre le travail à faire en terme de cohérence de nos politiques publiques : peut-on investir autant d’argent public dans le traitement de problèmes collectifs, sans s’autoriser à plus encadrer l’économie qui vit autour ?

Retrouver les articles d’Eau et Rivières sur le sujet : ici

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