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L’avenir de la planète se discute (aussi) à Brest.

L’avenir de la planète est en débat, en ce moment, à Brest. Dans le cadre de la préparation du sommet des Nations Unies à Copenhague, deux antennes de l’ONU, le PNUD et la FAO, organisent à Brest un séminaire international, en partenariat avec la Région Bretagne et BMO. A l’ordre du jour : la crise alimentaire mondiale et les impacts du changement climatique sur l’agriculture, la pêche et la forêt.

 

 

Les scientifiques sont unanimes : notre planète se réchauffe et cela va avoir des conséquences lourdes sur les activités humaines. Pour prévenir et ralentir ces bouleversements, le maître mot est désormais : anticiper.

 

Le protocole de Kyoto, signé en 1998, prévoyait un programme de réduction des gaz à effet de serre. Ce protocole arrivant à son terme, les Nations Unies organisent un nouveau sommet mondial à Copenhague (Danemark), en Décembre, sommet au cours duquel un nouvel accord mondial doit être trouvé pour combattre le réchauffement climatique.

 

Un tel sommet, avec des enjeux si importants et des partenaires si nombreux, ne s’improvise pas, et c’est précisément l’une des rencontres préparatoires qui a lieu en ce moment à Brest, et jusqu’à Vendredi. Ce séminaire international est organisé à l’initiative du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de la Food and Agriculture Organization (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU), en collaboration avec Brest Métropole Océane, la Région, le Conseil Général et Climsat. 120 représentants venant de 26 pays différents sont présents, représentant les régions et les gouvernements régionaux, ainsi que les organisations paysannes, de pêcheurs, de forestiers, de chercheurs, et des représentants d’ONG. Au programme : la crise alimentaire mondiale et les impacts du changement climatique sur l’agriculture, la pêche et la forêt.

 

Car l’enjeu est de taille ! Non seulement ces trois domaines subiront fortement l’impact du changement climatique, mais surtout ils sont, à l’échelle mondiale, responsables d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Hors, ils offrent de nombreuses possibilité d’adaptation et d’amélioration pour réduire leur impact environnementale, et s’adapter aux changements climatiques.

 

Pour l’ONU, ces changements passent par un partenariat indispensable entre les territoires, notamment les régions et gouvernements régionaux à travers le monde, et les organisations professionnelle. Il est d’ailleurs intéressant de voir que, alors que le gouvernement voit dans les collectivités locales un problème, les Nations Unies considèrent qu’elles doivent être au cœur de la lutte contre le réchauffement climatique, bien plus que les Etats.

 

A l’issue de cette rencontre, les messages forts qui en ressortiront seront portés par des représentants de ce séminaire au Sommet de Copenhague. Dans la

foulée de cet évènement, de portée véritablement mondiale, aura lieu, toujours à Brest, les 3èmes assises de la solidarité internationale, portant sur les partenariats Nord-Sud comme réponse à la crise alimentaire.

 

Pas de doute : après l’implantation de Climsat à Brest, c’est bien une partie importante de l’avenir de la planète, et des réponses à apporter au réchauffement climatique, qui est en débat dans notre métropole. Nulle doute que ces échanges seront fructueux, et qu’ils seront porteurs de messages forts et clairs pour le sommet de Copenhague.