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À Brest, deux budgets pour tenir bon, investir et protéger

Dans un contexte national de plus en plus hostile aux collectivités, marqué par un désengagement de l’État, Yann Guével, président du groupe des élu·e·s socialistes, a défendu deux budgets 2025 bâtis avec une même exigence : celle de ne pas céder. Ni à la résignation, ni à la tentation austéritaire. À Brest, nous faisons le choix de tenir bon, de continuer à investir, et surtout, de protéger.

Deux collectivités, une même ambition

Que ce soit à Brest métropole ou à la ville de Brest, les contraintes sont les mêmes : incertitude budgétaire, ressources amputées, injonctions contradictoires d’un gouvernement qui préfère faire payer les territoires et les classes moyennes et populaires plutôt que les profits. L’Etat est pourtant le seul responsable des 175 milliards d’euros de déficit qu’il a lui-même creusé. Mais la réponse brestoise est claire : résister, agir et préparer l’avenir.

À la métropole, malgré une perte de 4,2 millions sur nos soldes d’épargne du fait de décisions nationales injustes, l’investissement atteint un niveau historique : près de 240 M€, soit 39 % du budget total. Ce sont des projets structurants, utiles et concrets : transports durables, soutien massif au logement social, développement économique, recherche, innovation et enseignement supérieur, renouvellement urbain, modernisation des équipements et espaces publics des 8 communes... Des investissements essentiels à l’économie locale notamment liée au secteur du BTP.

À la ville de Brest, même cap assumé : un budget record de 51,2 M€ d’investissement, avec des priorités claires. L’éducation d’abord, avec 12 M€ pour les écoles et crèches, notamment la reconstruction du groupe scolaire Kerisbian. La solidarité ensuite, avec une hausse de 12,4 % de la subvention au CCAS et des investissements pour l’action sociale, la santé, et les projets intergénérationnels. La culture enfin, avec 7,6 M€ investis, notamment pour le déménagement du Fourneau dans son nouvel écrin des Capucins.

Résister à l’austérité, investir pour demain

Face à un État qui impose l’austérité sans assumer ses responsabilités, nos collectivités choisissent la responsabilité solidaire. Brest métropole et la ville de Brest montrent qu’il est possible de tenir les grands équilibres budgétaires sans sacrifier l’avenir : aucune hausse d’impôt, une dette maîtrisée, une épargne préservée pour continuer à agir. Les collectivités ne sont pas le problème. Elles sont la solution face aux défis de notre temps.

Nos budgets ne sont pas des outils comptables. Ils sont l’expression d’un projet de société. À Brest, nous croyons encore au rôle de la puissance publique. Nous croyons que chaque euro investi est un levier de cohésion, de justice sociale, de transition écologique. Et nous croyons qu’il est de notre devoir, dans ces temps incertains, de faire la démonstration que l’action locale peut être un rempart contre le découragement et un moteur pour demain.

Le modèle brestois : humain, engagé, solidaire

Qu’on ne s’y trompe pas  : ces budgets ne sont pas ceux de l’attentisme ou du compromis mou. Ce sont des budgets de résistance, de cohérence politique, de fidélité à nos valeurs et nos engagements pris auprès des habitants.

À Brest, la solidarité ne se sous-traite pas. Elle se construit, avec les associations, avec les habitants, avec tous ceux qui refusent que l’injustice devienne la norme. À Brest, l’éducation, la culture, l’action sociale ne sont pas des variables d’ajustement. Elles sont des priorités. Et à Brest, nous investissons parce que nous savons qu’un territoire qui recule est un territoire qui abandonne. Ce n’est pas notre choix. Ce ne sera jamais notre choix.