Lors du Conseil Communautaire de décembre, Brest Métropole Océane a clairement affiché ses objectifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique. L’un d’entre eux est le développement des énergies renouvelables, notamment par le recours à la combustion de matière organique, par exemple du bois. Ces objectifs ne sont pas que des discours : ils vont se traduire, progressivement, par des actes forts. L’un d’entre eux est l’installation, au Spernot, d’une chaufferie au bois.
D’une capacité de 20 mégawatts, elle permettra l’incinération des résidus de bois dont ne se servent ni les menuiseries, ni les papeteries. Chaque année, ce sont près de 70 000 tonnes, venant de l’Est du département, qui seront brulées pour produire de l’électricité et de l’eau chaude. L’apport en énergie est loin d’être négligeable. Cela représente une augmentation de 50 % de la surface chauffée par le réseau, et un quadruplement de la production énergétique – le reste étant assuré par la valorisation énergétique de l’incinération des déchets.
Ce projet, porté par BMO et par la Sotraval, vient de recevoir le soutien du ministère de l’Ecologie, de l’Energie et du développement durable. Par un appel d’offre, l’Etat entend soutenir ces nouvelles installations. 32 projets ont été choisis, parmi lesquels celui porté par notre collectivité, seul projet retenu pour la Bretagne occidentale.
Le développement durable n’est pas qu’un discours plein de bonnes intentions. C’est pour nous une démarche indispensable, et qui doit se traduire dans les faits. Ce projet est un élément, parmi beaucoup d’autres, qui nous permet d’avancer vers une agglomération plus respectueuse de l’environnement et du climat.