L’Etat, propriétaire de ce bâtiment, avait entamé une procédure en justice pour faire cesser cette occupation bien avant l’intervention de Mme Bourbigot qui n’a eu une quelconque influence. Faire croire que dans un état de droit, un coup de fil au sous-préfet puisse régler ce genre de problèmes, c’est au mieux de la méconnaissance et au pire, une basse manœuvre politicienne. Venant d’une élue membre d’un groupe dirigé par une ex-préfète, nous ne pouvons croire à la première solution.
L’opposition brestoise se permet aussi de mettre en cause sur son site la municipalité. Nous nous permettons de lui rappeler qu’il existe en France la séparation des pouvoirs, une organisation administrative et que la ville ne peut se substituer à l’Etat dans ses compétences.
Nous avons eu, en revanche, des échanges réguliers avec les services de l’Etat afin que, dans le respect du droit, soit trouvée une solution adaptée et nous avions dès cet été, en lien avec la sous prefecture, recu et informé par écrit les riverains qui nous avaient sollicités de la prise en compte de cette situation par l’Etat seul compétent sur ce sujet, à la fois comme propriétaire de l’immeuble et en charge de l’accueil des étrangers dans notre pays .
Nous ajoutons que si Rassemblement pour Brest avait été présent, ils auraient pu constater que notre collectivité est intervenue en soutien des services de l’Etat et à leur demande pour apporter un concours technique afin que l’application de la décision de justice se fasse dans les conditions les plus adaptées.
Tenter de tirer un bénéfice politique de cette situation humaine complexe et difficile n’est pas à leur honneur…
Vos commentaires
# Le 23 octobre 2014 à 15:17, par Chris PERROT En réponse à : Rassemblement pour Brest : l’irrespect du droit et des personnes
Hum, hum...
Présent sur place dès 5h30 du matin (sic) pour soutenir les familles en attente d’expulsion je peux témoigner qu’il n’y avait aucun-e élu-e ni UMP ni PS. Monsieur Mathieu représentant la collective brestoise.
En soit cette expulsion n’est pas humaine mais inhumaine. Il ne faut pas perdre de vu que des personnes, dont des enfants, sont ou seront bientôt à nouveau à la rue à Brest.
En soit ce batiment était entretenu par ses occupant-e-s. Contrairement à ceux qui en parlent aujourd’hui sans connaître la situation des personnes concernées.
Il est bon de rappeler aux élu-e-s de BMO que cette réquisition fut faite suite à l’expulsion de l’immeuble de la rue Victor Hugo. C’est par nécessité pour avoir un toit que la réquisition de l’immeuble en question de la rue Saint Saens avait été faite.
Juste pour appréciation, je me permets de partager avec vous le constat des assos et collectifs de soutien au personnes migrantes de Bretagne et des Pays de Loire sur l’aggravation et le glissement sécuritaire des politiques migratoires du gouvernement PS. Pire que celles de l’UMP, fallait le faire.
A méditer !!!
# Le 23 octobre 2014 à 16:10, par Chris PERROT En réponse à : Rassemblement pour Brest : l’irrespect du droit et des personnes
Pour le "concours technique de la ville" (sic) à l’expulsion, c’est l’installation de de deux barnums par les services techniques et des conserves pour les expulsé-e-s.